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Dossier blocus route 25 : le maire satisfait de ses rencontres à Québec

Dossier blocus route 25 : le maire satisfait de ses rencontres à Québec

Note : le blocus actuel n'empêche aucun villégiateur, chasseur, pêcheur ou autre usager de se rendre en forêt. Il vise uniquement l'industrie forestière. 

 

Le blocus autochtone qui a lieu présentement sur la route forestière 25 (RO-461) à La Tuque, visant à empêcher l'industrie forestière de procéder à des coupes de bois pour approvisionner les usines, afin de mettre de la pression pour faire avancer les négociations des Atikamekw avec le gouvernement, préoccupe grandement la Ville de La Tuque, qui craint que cette démarche ait des conséquences importantes pour les travailleurs du milieu forestier et l'économie régionale.

Le maire de La Tuque, M. Luc Martel, a profité d'une visite à Québec hier (jeudi 11 mai), dans le cadre de ses fonctions au sein du comité forêt de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), pour discuter de ce sujet avec la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Mme Maïté Blanchette Vézina. Il a aussi rencontré des représentants du bureau du Premier ministre hier après-midi. M. Martel, qui agissait aussi à titre de porte-parole de la Table des élus de la Mauricie, est satisfait de ces deux rencontres. Il a le sentiment que le gouvernement du Québec prend la situation au sérieux et travaille à résoudre ce conflit. Les rencontres d'hier à Québec ont permis, entre autres, de créer des liens pour améliorer la communication entre le gouvernement du Québec et la Ville de La Tuque.

L'équipe municipale souhaite maintenant que les conseils des trois communautés atikamekw (Manouane, Wemotaci, Opitciwan), ainsi que le Conseil de la Nation Atikamekw, travaillent de concert avec le gouvernement du Québec, afin de trouver un terrain d'entente qui permettra à l'industrie forestière de reprendre ses opérations dans l'agglomération de La Tuque dans les plus brefs délais. M. Luc Martel est sensible au message que les gens derrière ce blocus veulent véhiculer, mais il croit que de prendre en otage l'économie régionale n'est pas la bonne solution pour faire avancer les revendications.

Pour consulter la version complète du communiqué de presse, cliquez ici.